Lancement de Fez Smart Factory, premier écosystème d’innovation orienté industrie 4.0 au Maroc
Les activités de Fez Smart Factory (FSF), premier écosystème d’innovation orienté industrie 4.0 au Maroc ont été lancées, jeudi au campus de l’Université Euromed de Fès (UEMF), avec pour objectif de favoriser l’émergence d’une industrie nationale innovante et intelligente.
Cet écosystème, ayant mobilisé un investissement de 111,3 millions de DH (MDH) pour sa première phase, vise à accompagner, pour le développement d’usines intelligentes de produits innovants, les porteurs de projets, les startups et les industriels, et aide à la transformation d’unités industrielles existantes en usines 4.0.
Le projet a été monté par le consortium comprenant l’UEMF, porteuse du projet, le Conseil de la Région Fès-Meknès, la section de la Confédération Générale des Entreprises du Maroc (CGEM) à Fès, la société “Alten Delivery Center”, en partenariat avec le ministère de l’Industrie et du Commerce, l’Agence de Développement du Digital (ADD) et l’Organisation des Nations unies pour le Développement Industriel (ONUDI).
La première phase du projet FSF a bénéficié du soutien du Fonds des zones industrielles durables (FONZID) mis en place dans le cadre du programme de coopération “Compact II”, conclu entre le Maroc et les Etats-Unis, représenté par Millennium Challenge Corporation (MCC).
Financé à hauteur de 63,67 MDH par l’Agence MCA-Morocco, de 20 MDH par le Conseil de la Région Fès-Meknès et le reste par l’UEMF, la CGEM et la compagnie ALTEN, le FSF sert deux objectifs complémentaires. Il s’agit d’accompagner les industriels existants à améliorer leur compétitivité et d’aider les porteurs de projets et les startups à développer des unités industrielles innovantes de produits à haute valeur ajoutée et compétitifs, en mettant en œuvre les concepts de l’industrie 4.0.
Ce projet répond également aux besoins d’amélioration de la compétitivité du tissu industriel marocain en renforçant les liens entre l’Université et l’entreprise et en favorisant le développement des activités de Recherche et Développement.
S’étendant sur une superficie de 6,6 Ha, le projet FSF compte un bâtiment de 9.000 m 2 qui abrite des services aux entreprises innovantes, à savoir un incubateur 4.0, un accélérateur de startups 4.0, des services d’ingénieries pour l’industrie 4.0, des services de Recherche et Innovation et un Business Center 4.0.
Il abrite également un espace dédié aux services sociaux (restaurant, crèche, services médicaux, transport du personnel, guichet unique, etc.).
Cet environnement devrait accueillir, à terme, près de 40 porteurs de projets, 30 startups, 10 sociétés d’ingénierie, 5 entités de R&D et R&Tainsi qu’une dizaine d’industriels dans le Business Center.
La deuxième phase de FSF, qui est en cours de réalisation, comprend la première usine école pilote 4.0 au Maroc et l’aménagement d’espaces pour la mise en place de 93 unités industrielles de démonstration intelligentes.
Cette usine modèle sera réalisée grâce à un co-financement de la Facilité “Investissements pour l’Emploi” (IFE) de la banque de développement allemande KfW, du ministère de l’Industrie, de l’ADD, de l’ONUDI et de l’UEMF.
L’Usine Ecole Pilote 4.0 assurera plus d’un million d’heures de formation en industrie 4.0, s’appuyant à cet effet sur les compétences de l’UEMF, ses plateformes à la fine pointe de la technologie en matière de technologies d’impression 3D, d’intelligence artificielle, de capteurs, de mécanique de précision et de robotique.
La cérémonie de lancement de cet écosystème novateur s’est déroulée en présence notamment du wali de la région Fès-Meknès, gouverneur de la préfecture de Fès, Mouaad Jamai, du président de la région Fès-meknès, Abdelouahed El Ansari, du gouverneur de la province de Moulay Yaacoub, du président de la CGEM de Fès-Meknès, et du Directeur général de l’ADD.
ont été de la partie les représentants de l’ONUDI, des industriels de la région, des élus et des experts dans les domaines du digital et de l’industrie 4.0.
MAP
Conditions de publication : Les commentaires ne doivent pas être à caractère diffamatoire ou dénigrant à l'égard de l'auteur, des personnes, des sacralités, des religions ou de Dieu. Ils ne doivent pas non plus comporter des insultes ou des propos incitant à la haine et à la discrimination.