Les moyens de favoriser l’autonomisation des jeunes africains et d’améliorer leur accès à une éducation de qualité ont été au centre d’une réunion du Caucus des Jeunes du Parlement panafricain (PAP) organisée, lundi, à l’initiative de la Chambre des représentants.
À cette occasion, la présidente du Caucus des Jeunes du PAP et députée représentant la région Laâyoune-Sakia El Hamra, Leila Dahi, a souligné l’importance de promouvoir le développement durable dans le continent africain et de formuler des stratégies éducatives efficaces, en vue d’atteindre les objectifs d’éducation de l’agenda 2063 de l’Union africaine.
Mme Dahi a appelé à placer l’égalité d’accès à l’éducation au cœur des politiques éducatives du continent africain “afin de garantir un accès à une éducation de qualité pour tous les enfants et jeunes du continent”, mettant l’accent sur l’intégration des technologies de l’information et de la communication dans l’éducation et la formation, ainsi que le renforcement des capacités des enseignants, notamment en termes de l’usage de la technologie de manière innovante et efficace.
La parlementaire marocaine a également plaidé pour le lancement des plateformes d’apprentissage numérique gratuites soutenues par les gouvernements africains, et le développement du contenu local pour les plateformes d’apprentissage en ligne, ainsi que l’allocation de crédits suffisants en guise de financement de l’éducation, des sciences, de la technologie et l’innovation.
De son côté, le député au Parlement libyen et membre du Caucus des Jeunes du PAP, Abdelkader Suleiman, a fait savoir que la jeunesse “constitue un véritable patrimoine qui doit être promu de manière optimale, à même de réaliser le développement durable du continent africain”, soulignant la nécessité d’autonomiser les jeunes à travers l’amélioration des opportunités d’apprentissage, tout en créant un environnement propice à l’innovation.
De l’avis du parlementaire libyen, l’éducation serait un outil essentiel pour protéger les jeunes contre l’extrémisme et la violence, faisant remarquer qu’une bonne éducation “n’est pas seulement un droit fondamental, mais un moyen efficace de sensibiliser les jeunes et de les immuniser contre les idées extrémistes”.
Cette rencontre a été l’occasion pour les jeunes parlementaires africains de découvrir une initiative qualitative qui reflète l’expérience marocaine en matière d’autonomisation des jeunes. Ils ont assisté à la cérémonie de généralisation des services “Pass Jeunes”, lancée au niveau national par le ministère de la Jeunesse, de la Culture et de la Communication.
MAP