Une cérémonie en hommage posthume à la mémoire de l’historienne marocaine, Latifa Guendouz, a été organisée, mercredi à Rabat, à l’initiative de l’Association Ribat Al Fath pour le Développement Durable, en présence d’une pléiade d’académiciens, de diplomates, d’acteurs de la société civile et de membres de sa famille.
Cet événement a été l’occasion de se remémorer le parcours de Latifa Guendouz, décédée en décembre dernier, et qui occupait le poste de secrétaire générale de l’Association Ribat Al Fath et de se rappeler ses diverses contributions dans les domaines de la recherche scientifique, de l’action associative et du patrimoine.
S’exprimant à cette occasion, le président de l’Association Ribat Al Fath, Abdelkarim Bennani a salué les qualités de la défunte, mettant en avant ses réalisations scientifiques reconnues et sa riche contribution dans le domaine de la vie associative.
Pour sa part, le vice-président de l’Association, Mustapha El Jaouhari, a mis en exergue les compétences scientifiques hors pair de la défunte et sa présence distinguée dans le domaine de l’action humanitaire.
L’ambassadeur de la République du Yémen au Maroc, Ezzedin Al Asbahi, a, de son côté, mis en avant les contributions de Latifa Guendouz dans la gestion et l’organisation de diverses manifestations culturelles initiées par les instances diplomatiques au Royaume, en partenariat avec l’Association Ribat Al-Fath pour le développement durable.
Enseignante-chercheuse à l’Université Mohammed V de Rabat, la défunte était également membre de l’Association marocaine pour la recherche historique.
Latifa Guendouz est l’auteure de plusieurs ouvrages historiques relatifs notamment à l’histoire de l’édition et de l’imprimerie au Maroc et leur rôle dans la promotion de la culture et du savoir dans le Royaume.
Elle était titulaire d’un doctorat en histoire contemporaine de l’Université Mohammed V de Rabat, où elle a aussi décroché un diplôme d’études supérieures en histoire moderne et une licence en histoire.
MAP
Conditions de publication : Les commentaires ne doivent pas être à caractère diffamatoire ou dénigrant à l'égard de l'auteur, des personnes, des sacralités, des religions ou de Dieu. Ils ne doivent pas non plus comporter des insultes ou des propos incitant à la haine et à la discrimination.