“Cynotechnie et Sécurité : une alliance incontournable” est le thème du 53ème numéro de la Revue de Police, publiée par la Direction générale de la Sûreté nationale (DGSN).
Ce nouveau numéro (décembre 2024) invite les lecteurs à découvrir les coulisses de la police cynotechnique qui “incarne la puissance d’un lien fort de confiance et d’osmose entre l’humain et l’animal, au service de la Sûreté nationale”.
Sous le titre “La Police Cynotechnique.. Une alliance unique entre expertise humaine et capacité animale”, l’éditorialiste souligne qu’aujourd’hui, les canidés représentent un maillon indispensable et complémentaire d’un dispositif global de sécurité, notant que l’emploi opérationnel des canidés par les services de police ne cesse de se renforcer, avec l’intégration de nouvelles races et le développement continu de nouvelles spécialités.
La DGSN dispose actuellement d’un maillage territorial important composé de 22 brigades cynotechniques implantées au niveau déconcentré, en plus de l’unité centrale sise à Rabat avec 437 cynotechniciens et 377 chiens de différentes races spécialisées notamment dans la détection d’explosifs, d’engins pyrotechniques, d’armes à feu et de munitions et la recherche de drogue.
“Bien consciente de l’importance de cette spécialité policière, la DGSN a commencé à investir dans ce binôme hors norme, et ce, depuis sa création en 1956 et a développé, au fil des années, un réel savoir-faire qui commence à être exporté”, poursuit l’auteur, expliquant qu’une refonte globale de la doctrine de la police cynotechnique a été opérée pour moderniser cette filière, la faire évoluer pour répondre aux défis sécuritaires émergents et diversifier les missions et les spécialités.
Dans le prologue de cette publication, intitulé “Le chien ami de l’Homme mais aussi coéquipier incontournable du policier”, l’accent est mis sur les nombreuses études de recherche scientifique menées sur l’Histoire de la domestication et le dressage des chiens, ainsi que sur l’introduction des chiens dans le travail quotidien des services de police, principalement pour la garde, la surveillance ou la filature des criminels.
La publication relève que l’intégration des canidés dans l’action des services de police remonte à l’année 1956, date de la création de la DGSN, où des chenils ont été créés au niveau des Compagnies Mobiles d’Intervention et officiaient principalement au sein des postes frontières, aux ports aériens de Casablanca et de Marrakech, avant de les généraliser progressivement aux autres ports et aéroports les plus dynamiques.
Les missions de la division de la Police cynotechnique, l’intérêt croissant des femmes policières à cette unité et les efforts déployés par la DGSN pour renforcer et moderniser l’action de la police cynotechnique, sont également mis en exergue dans ce spécial rendu public sous le titre “La Police cynotechnique à la DGSN.. toute une histoire”.
Un entretien avec le Contrôleur Général Rachid Dahani, chef de la Division de la Police Cynotechnique relevant de la Direction de la Police Judiciaire, offre aux lecteurs un aperçu sur les grands axes et les principaux objectifs de la refonte de la doctrine cynotechnique, tout en leur permettant d’apprendre davantage sur les différentes races de chiens dont dispose la DGSN ainsi que le processus de leur sélection.
Dans la rubrique “Témoignage”, la revue met en lumière le parcours du Gardien de la Paix, Housni Ben Abdeslam, qui exerce à la Brigade Cynotechnique au Port maritime de Tanger Med, composée de 63 cynotechniciens spécialisés dans la détection des stupéfiants et des explosifs.
Il souligne que son amour pour les chiens a été l’un des facteurs qui l’ont encouragé à se porter volontaire pour exercer dans la police cynotechnique.
Ce numéro a également réservé un Portrait à l’Officier de Police Hassan Hassanine, formateur au sein de la Division de la Police Cynotechnique, creuset de formation et de développement des compétences cynotechniques à la DGSN.
La section “Éclairage” se penche sur la santé des canidés et leur bien-être, notant que la DGSN leur accorde une attention toute particulière en leur offrant un cadre de vie confortable, en leur prodiguant des soins nécessaires et une nutrition adaptée à leurs besoins, ainsi qu’un suivi vétérinaire.
Le Service de santé vétérinaire joue un rôle central dans le processus d’acquisition des chiens de police, afin de vérifier que ceux-ci disposent de bonnes conditions physiques, les prédisposant à assurer la mission de chiens de travail et qu’ils sont exempts de toute malformation ou maladie.
MAP