Des romancières et poétesses marocaines ont exploré, dimanche à Marrakech, les thèmes de la solitude et de la liberté dans l’écriture, avec un accent particulier sur les thèmes pertinents à la femme.
Lors d’une rencontre tenue dans le cadre de la 3ème édition du Festival du livre africain de Marrakech (FLAM) sous le thème “Panorama de la littérature marocaine: créatrices et libres”, des écrivaines marocaines ont offert un regard profond et nuancé sur la création littéraire féminine au Maroc, reflétant sur la liberté et la solitude en tant que moteurs essentiels du processus créatif.
Intervenant durant la rencontre, la romancière et journaliste, Myriam Jebbor, a souligné que la solitude peut être un choix ou une contrainte pour l’écrivain, mais elle constitue toujours un espace de création et de réflexion.
Selon elle, les écrivains et en particulier les femmes écrivaines, trouvent dans la solitude un refuge leur permettant de s’affranchir des contraintes sociales.
Pour sa part, l’écrivaine et poétesse marocaine Rim Bettal, a estimé que l’écriture est un espace de libération et d’affirmation de soi, souvent inaccessible dans la vie quotidienne.
Pour elle, la solitude “n’est pas quelque chose de négatif” du fait qu’elle provoque des questions à partir desquelles découlent de “la réflexion et l’analyse féconde”.
De son côté, l’autrice marocaine Fedwa Misk, a relevé que la solitude, loin d’être un fardeau, peut aussi devenir un puissant moteur de solidarité et de création de communautés littéraires.
Devenu un rendez-vous culturel incontournable, la 3ème édition du FLAM vise à contribuer au rayonnement culturel et artistique de l’Afrique, tout en mettant en lumière la richesse de ses littératures et de ses arts.
Le Festival consacre également un programme spécial pour les jeunes, avec à la clé des ateliers d’écriture, des stages et des rencontres littéraires dans les écoles et universités partenaires, afin de promouvoir la lecture et l’écriture auprès des jeunes générations.
MAP