Le Coup d’envoi de la 29è édition du Festival Panafricain du Cinéma et de la Télévision de Ouagadougou (FESPACO) a été donné samedi dans la capitale burkinabè, avec la participation du Maroc à travers la projection programmée de plusieurs films sélectionnés dans le cadre de cette compétition cinématographique d’envergure.
Ce sont quelque 235 films au total, toutes catégories confondues, sur un total de 1.351 films soumis représentant quelque 48 pays, qui sont retenus dans la sélection officielle de cette nouvelle édition, qui se poursuivra jusqu’au 1er mars, avec le Tchad comme pays à l’honneur de cette nouvelle édition.
Le Maroc est représenté dans la Catégorie « Fiction Long Métrage » par le film “Everybody loves Touda” de son réalisateur Nabil Ayouch.
La compétition des 15 films, “Fiction Longs métrages”, est au centre de l’attention du festival et présente la sélection des films les plus en vue du Continent, suscitant des discussions et débats animés.
Cette section célèbre la créativité, la diversité et la grande productivité du Continent, en tenant d’offrir un aperçu plus large du cinéma d’aujourd´hui et de demain de l’Afrique et de sa diaspora en donnant la possibilité à son public de se comprendre, de s’identifier et de se projeter.
Dans la Catégorie “Documentaire”, le Maroc est représenté par le film “La mère de tous les mensonges” de sa réalisatrice, Asmae El Moudir, alors que dans la Catégorie “Perspectives”, les cinéphiles seront au rendez-vous avec la projection du film “Mougha Youchked (Mora est là)” de son réalisateur, Khalid Zairi, et le film “Les miennes” de Samira Al Mouzghiba.
Dans la Catégorie “FESPACO Short”, on trouve le film “Assassinat” de Yassine Ait Fkir, alors que dans la catégorie “Semaine de la Critique”, le Maroc est présent à travers le film “Le Lac Bleu” de Daoud Oulad Syad.
Le cinéma marocain est également représenté, dans la Sélection “Panorama”, par le film “Les divorcées de Casablanca” de son réalisateur Mohamed Ahmed Bensouda, ainsi que par le film “Backstage” de ses coréalisateurs, Afef Ben Mahmoud (Tunisie) et Khalil Benkirane (Maroc).
Dans la Section “FASPACO Sukabè”, le Maroc est présent à travers le film “Le Lac Bleu” de Daoud Oulad Syad.
Placée sous le thème “Cinéma d’Afrique et identités culturelles”, cette nouvelle édition offre l’opportunité pour le Continent africain de réaffirmer sa singularité sociale, son authenticité culturelle et sa part d’humanité dans l’univers de la création et de l’innovation.
A l’ouverture du Festival, le ministre de la Communication du Burkina Faso, Gilbert Ouedraogo, a fait savoir que le thème de cette édition “nous invite à une réflexion sur notre identité en tant que peuple africain”, considérant le cinéma comme un miroir de la société, un vecteur puissant d’appropriation de “notre culture, de nos valeurs, de nos rêves et de nos luttes”.
A noter que 17 films sont en lice pour le grand prix du FESPACO “Etalon d’Or de Yennenga”. Un prix décerné par un jury international que devait présider cette année, le réalisateur malien, Souleymane Cissé, décédé mercredi à Bamako à l’âge de 84 ans.
Le Maroc, rappelle-t-on, s’est distingué lors de l’édition de 2019 du festival à travers le film “Au temps où les arabes dansaient” de Jawad Rhalib ayant décroché le prix “Etalon d’Argent”, au moment où le prix de la Critique cinématographique africaine est revenu à “Indigo” de Selma Bargach.
Le long métrage “Fièvres” de son réalisateur Nabil Ayouch, avait reçu l’Etalon d’Or de Yennenga, distinction la plus prestigieuse lors de la 24è édition du FESPAC0 en 2015.
Créé en 1969 et organisé tous les deux ans, le FESPACO est l’un des plus grands festivals du cinéma en Afrique.
MAP