Placée sous le Haut patronage du Roi Mohammed VI, la 9ème édition du Rendez-vous de Casablanca de l’Assurance a connu un franc succès. Organisé du 8 au 9 mars, cette plateforme incontournable de débats, d’échange et de networking a réuni plus de 1.000 acteurs de 40 nationalités, représentants l’écosystème de l’Assurance, ainsi que 36 intervenants, dont des officiels et des experts, pour parler de l’assurance automobile entre progrès technologique et évolution des mobilités.
« Le thème de notre événement est révélateur de l’importance grandissante de la technologie dans l’évolution de notre industrie », a déclaré Mohamed Hassan Bensalah, Président de la Fédération Marocaine des Sociétés d’Assurances et de Réassurance (FMSAR), cité dans un communiqué, au terme de l’événement.
Pendant deux jours, le programme a été riche pour les professionnels du secteur avec 7 panels et 4 keynotes sur des thématiques bien ciblées, telles que la digitalisation, la régulation, l’innovation, les nouveaux modes de mobilité et les grandes tendances en assurance automobile. Des sujets qui représentent à la fois des opportunités pour le marché de l’Assurance, mais aussi des enjeux pour les assureurs face à un secteur en pleine mutation, explique la Fédération dans un communiqué.
Le Rendez-vous de Casablanca de l’Assurance a également braqué les projecteurs sur les réalisations remarquables du Nigeria, pays à l’honneur de cette édition, en matière d’assurance. Une consécration qui a culminé par la signature d’une convention de coopération technique entre la Fédération Marocaine des Sociétés d’Assurances et de Réassurance et l’Association Nigériane des Assureurs sur différents domaines, notamment l’assurance automobile, et portera sur la formation professionnelle, les échanges et d’autres actions qui ont pour vocation d’améliorer l’industrie de l’assurance au Maroc et en Afrique a annoncé la FRMAR.
A cette occasion, Olusegun Omosehin, président de l’Association Nigériane des Assureurs a indiqué que « cette convention permettra de partager l’expérience et le savoir-faire des deux pays en matière d’assurance, et de renforcer davantage la coopération entre le Maroc et le Nigeria ».
La transformation technologique a été, par ailleurs, au centre des débats de cette année. Dans son discours, lors de la cérémonie d’ouverture, mercredi, Mohamed Hassan Bensalah, Président de la FMSAR a souligné que « l‘intelligence artificielle, les véhicules autonomes, les petits véhicules sans permis, ou encore les trottinettes, sont autant d’exemples qui bouleversent l’assurance automobile. Nous devons être en mesure de les identifier, les analyser et les intégrer dans nos politiques de gestion des risques, pour continuer à jouer pleinement notre rôle dans la prévoyance ».
Et d’ajouter : « Les nouvelles technologies sont, par ailleurs, un levier important pour l’évolution du métier de l’assurance et offrent des possibilités intéressantes en matière d’amélioration de l’expérience client ».
En outre, le président de la FMSAR n’a pas raté l’occasion de célébrer la journée internationale des droits des femmes, en rendant hommage à l’ensemble des intervenantes qui ont honoré cette édition par leur présence indique le communiqué. Il a également appelé l’importance d’œuvrer pour supprimer les inégalités persistantes entre femmes et hommes dans le domaine de la technologie. D’après l’ONU, 35% des femmes n’utilisent pas internet et d’ici 2050, 75 % des emplois seront liés au domaine technologique, alors que les femmes occupent seulement 22% des métiers en IA, avance la même source.
Intervenant dans le cadre du keynote sur les tendances mondiales liées à l’innovation en assurance automobile, Florence Lustman, présidente de France Assureurs, citée dans le communiqué, a expliqué que « l’assurance automobile est en constante évolution pour répondre aux besoins changeants des consommateurs, à savoir la connectivité, qui permet aux assureurs de collecter la data et de mieux comprendre le comportement de conduite des clients et de personnaliser leur couverture en conséquence ». De son côté, Pilar González de Frutos, présidente de UNESPA a indiqué : « avec l’avènement des voitures autonomes, l’évaluation des risques liés à la responsabilité des conducteurs, des passagers ou même les fabricants de voitures prendra une nouvelle forme ».