Le ministère de l’Industrie et du Commerce signe 9 contrats-objectifs pour un investissement de 300 millions sur la période 2023-2026.

Publié il y a 2 ans

Neuf contrats-objectifs ont été signés, mardi à Rabat, entre le ministère de l’Industrie et du Commerce et les Centres Techniques Industriels (CTI) pour un investissement prévu de 300 millions de dirhams (MDH), durant la période 2023-2026.

Ces contrats-objectifs ont été signés par le ministre de l’Industrie et du Commerce, Ryad Mezzour, et les représentants de la Fédération marocaine des matériaux de constructions (FMC), du Centre technique de plasturgie et de caoutchouc (CTPC), du Centre technique des industries des équipements pour véhicules (CETIEV), du Centre des industries agroalimentaires (CETIA), de la Fédération des industries métallurgiques, mécaniques et électromécaniques (FIMME), du Centre technique du textile et de l’habillement (CTTH), du Centre marocain des techniques du cuir (CMTC), du Centre technique des industries du bois et de l’ameublement (CTIBA), et du Centre d’études et de recherche en industries céréalières (CERIC). Ils ont pour objectif de renforcer la capacité des laboratoires des CTI et mettre en place de nouvelles plateformes techniques, et permettront également une augmentation de 165% des entreprises bénéficiaires des services des CTI, une augmentation de près de 100% des collaborateurs, et de plus de 156% du chiffre d’affaires global. Ces contrats-objectifs s’inscrivent dans le cadre de la convention-cadre relative à la mise en œuvre du plan de développement des CTI 2023-2026, qui a pour objectif de renforcer la capacité de ces centres et de leur permettre de jouer pleinement leur rôle en tant que plateforme technique et technologique au service des entreprises industrielles. De même, ils se fixent comme objet la déclinaison des objectifs globaux de la convention-cadre en objectifs spécifiques chiffrés par centre technique, la définition des engagements des CTI et de leurs Fédérations ou Associations professionnelles, ainsi que des principes de fonctionnement du dispositif de financement des CTI. Une enveloppe budgétaire de 250 MDH est mobilisée dans le cadre du plan de développement des CTI et permettra de financer principalement le développement de prestations relatives à l’innovation et à l’amélioration technique et technologique, le développement de prestations liées aux normes et à la certification “produit”.

Elle financera aussi la mise en place de projets spécifiques de partenariat et de projets de développement des CTI, l’appui à l’amorçage des CTI en phase de relance de leurs activités et la mise en place de nouveaux laboratoires/plateformes dédiés à l’accompagnement de nouvelles activités industrielles s’inscrivant dans le cadre de la souveraineté industrielle, alimentaire et sanitaire.

S’exprimant à cette occasion, M. Mezzour a affirmé que la signature de ces contrats-objectifs se veut l’opportunité de renforcer les capacités des CTI et de leur permettre d’être en phase avec le développement du tissu industriel marocain. A cet égard, le ministre a souligné que cette étape intervient conformément aux directives de SM le Roi Mohammed VI, appelant à mettre en place des mécanismes de soutien et d’élargir leur portée afin de renforcer les infrastructures techniques et technologiques et la recherche et développement.

M. Mezzour a, en outre, fait savoir que les CTI constituent des institutions incontournables dans le développement de l’économie nationale et la création de nouvelles opportunités d’emplois, à travers notamment leur contribution au renforcement de la productivité, de la qualité et de l’innovation, et à l’amélioration de la compétitivité des industriels marocains.

De son côté, le Président du Réseau des centres techniques industriels marocains (RECTIM), David Toledano, a mis en avant l’importance des contrats-objectifs signés qui constituent un tournant pour les CTI, dans la mesure où ils leur donneront une nouvelle orientation. Dans ce sens, il a relevé que ces contrats-objectifs permettront aux CTI de se restructurer et de s’ancrer davantage dans leurs tissus industriels respectifs, à travers des projets de développement tout en assurant leur mission d’accompagnement et de contrôle.

Il a également souligné que le rôle qu’ils doivent jouer aujourd’hui, dans le cadre de la politique du Maroc en matière de développement industriel, est “différent”, notant que ce développement passe essentiellement par la promotion de l’innovation, de la recherche et développement, ainsi que par le renforcement des infrastructures technologiques. La cérémonie s’est déroulée en présence notamment des présidents des fédérations et des associations professionnelles et des présidents des Centres Techniques.

MAP