Les économistes istiqlaliens considèrent la crise mondiale comme une opportunité pour renforcer le processus de développement au Maroc

Publié il y a 2 ans

La crise mondiale actuelle offre au Maroc d’énormes opportunités pour renforcer son processus de développement, ont affirmé, mardi, les participants à un Ftour-Débat organisé au siège de la région Casablanca-Settat par l’Alliance des Economistes Istiqlaliens (AEI).

Ainsi, des ministres de l’actuel gouvernement et des acteurs économiques ont souligné, lors de cette rencontre organisée sous le thème “Le Maroc face à la crise internationale en cours, quelles mesures”, que le Maroc doit profiter de ces opportunités.

S’exprimant à cette occasion, le président de l’AEI, Abdellatif Maâzouz a indiqué que “le Maroc, subit également cette conjoncture avec des intensités différentes d’un secteur à l’autre”.

Il a de même fait savoir que “ces crises ont des effets immédiats, à court et à moyen termes, sur la vie de nos concitoyens, sur les performances de nos opérateurs économiques et de nos finances publiques”, indiquant toutefois que “les crises actuelles peuvent être porteuses d’opportunités que notre pays se doit de saisir et que notre intelligence collective ne laissera pas passer”.

“Notre pays dispose de plusieurs atouts dont les grandes réformes institutionnelles, économiques et sociales initiées par SM le Roi Mohammed VI”, a affirmé M. Maâzouz, citant, à cet égard, “le nouveau modèle de développement, la nouvelle charte de l’investissement très positive, les grands chantiers publics prévus par le programme du gouvernement, un système financier résilient, une diaspora très attachée à son pays et un potentiel de RH qui demande à être mobilisé”.

Pour sa part, le directeur de la BERD pour le Maroc Antoine Sallé de Chou a indiqué, dans une intervention sur “les indicateurs actuels et prospectifs de la situation internationale et régionale”, que le Maroc a lancé plusieurs chantiers et programmes qui doivent être dynamisés pour atteindre le niveau de développement escompté.

Ces chantiers, a expliqué M. Antoine Sallé, concernent notamment les secteurs de l’énergie (transition énergétique) et la protection sociale, dans le cadre du nouveau modèle de développement, soulignant l’importance de la contribution de la femme dans le processus de développement.

Selon M. Antoine Sallé, qui a présenté des données sur les perspectives économiques mondiales et régionales pour l’année 2023, le chantier de la transition énergétique offre au Maroc d’énormes opportunités d’investissement.

Cette rencontre, qui a été marquée par la participation du ministre de l’Équipement et de l’Eau, Nizar Baraka, également secrétaire général du PI et du ministre de l’Industrie et du Commerce, Ryad Mezzour, membre de l’AEI, a été l’occasion d’amorcer le débat sur les défis à relever par le Maroc et les enjeux auxquels il faut faire face dans un monde en perpétuelle mutation.

MAP