Les politiques économiques adoptées par le Maroc ces dernières années ont permis de faire face à “de multiples chocs et de réussir à les dépasser”, a affirmé jeudi à Washington le directeur du département Moyen-Orient et Asie centrale du Fonds Monétaire International (FMI), Jihad Azour.
Les politiques adoptées lors de la dernière décennie au Maroc ont également permis au Royaume de transformer son économie et de revoir son modèle social et de croissance, a indiqué M. Azour lors d’une conférence de presse organisée dans le cadre des Réunions du printemps du Groupe de la Banque mondiale et du FMI.
Il a mis en avant notamment la réponse vigoureuse à la crise sanitaire suscitée par la pandémie du COVID-19.
M. Azour a, par ailleurs, mis en avant l’important partenariat entre le FMI et le Maroc, citant la ligne de crédit modulable (LCM) récemment approuvée en faveur du Royaume.
Le Conseil d’administration du FMI a approuvé un accord de deux ans en faveur du Maroc au titre de la LCM, conçue pour la prévention des crises, d’un montant d’environ 5 milliards de dollars.
“Le Maroc remplit les conditions requises pour bénéficier de cette LCM en raison de ses très solides politiques économiques, cadres institutionnels et fondamentaux économiques, ainsi que de son engagement à maintenir ces politiques à l’avenir”, a indiqué l’institution financière internationale.
Dans son rapport sur les “Perspectives de l’économie mondiale” publié mardi, le FMI anticipe une croissance de 3% pour le Maroc en 2023 et de 3,1% en 2024.
L’institution de Bretton Woods prévoit, par ailleurs, une baisse du chômage de 12,9% en 2022 à 11% cette année avant un nouveau recul à 10,5% en 2024.
L’inflation devrait atteindre 4,6% cette année avant de retomber à 2,8% en 2024. Le solde du compte devrait passer de -4,3% en 2022 à -3,7% en 2023 puis à -3,5% en 2024.
MAP