L’expérience accumulée par le Maroc lors de ses précédentes candidatures pour organiser la Coupe du monde constitue une “valeur ajoutée sur laquelle nous devons capitaliser dans notre dossier conjoint” pour abriter le Mondial 2030, affirme le président de la Fédération portugaise de football (FPF), Fernando Gomez.
Dans un entretien à la MAP, M. Gomez assure que les potentialités et l’expertise du Maroc, du Portugal et de l’Espagne en matière d’organisation constitue une complémentarité, qui “nous place clairement comme le meilleur candidat pour organiser cet événement planétaire”.
Selon le président de la FPF, cette candidature conjointe est un événement historique, car ce sera la première fois que des pays de différents continents soumettront une candidature conjointe. Outre la proximité géographique, les relations historiques et l’engouement pour le football dans les trois pays ont rendu possible cette initiative, explique-t-il.
D’après lui, plusieurs facteurs renforcent ce dossier. L’organisation de la Coupe du monde 2030 en Espagne, au Maroc et au Portugal permettra, en fait, de jouer le football simultanément sur deux continents et sur des distances plus courtes que celles que parcourront de nombreuses équipes lors du prochain Mondial aux États-Unis, au Canada et au Mexique, fait observer M. Gomez.
Il a également mis en avant les infrastructures exceptionnelles dont sont dotées les trois pays, non seulement sur le plan sportif, mais aussi dans tous les autres domaines que requiert l’organisation d’une telle compétition, et surtout, un savoir-faire organisationnel reconnu dans le monde entier.
S’agissant des chances de succès de cette candidature, le président de la FPF affirme que seules les candidatures Maroc-Portugal-Espagne et celle de l’Amérique du Sud sont officielles pour le moment.
“Rabat, Lisbonne et Madrid travaillent sans relâche pour qu’au moment du vote, notre candidature soit la meilleure option pour accueillir la Coupe du monde 2030”, conclut M. Gomez.
MAP