Clôture des travaux de la Conférence parlementaire sur le dialogue interconfessionnel

Clôture des travaux de la Conférence parlementaire sur le dialogue interconfessionnel

La Conférence parlementaire sur le dialogue interconfessionnel, organisée sous le Haut Patronage de SM le Roi Mohammed VI, par l’Union interparlementaire (UIP) et le parlement marocain, s’est clôturée, jeudi à Marrakech.

La séance de clôture, qui s’est déroulée en présence des présidents de la Chambre des représentants et de la Chambre des conseillers, ainsi que du secrétaire général de l’UIP, a été l’occasion pour les rapporteurs de présenter le bilan des panels et différents débats qui ont lieu durant les travaux, qui ont été marqués par des échanges rigoureux et responsables sur les meilleures pratiques relatives au travail conjoint pour une coexistence pacifique.

Les travaux de cette manifestation ont été sanctionnés par l’adoption de la Déclaration de Marrakech, qui appelle à la création d’un mécanisme institutionnel au sein de l’UIP sur la base des résultats de la Conférence dans le but d’étudier les meilleures pratiques et de faire le suivi des propositions relatives au dialogue interconfessionnel.

Ce mécanisme s’attèlera au suivi de l’intégration de la vision des parlementaires, des leaders religieux ainsi que des représentants de la société civile dans le cadre du dialogue interconfessionnel.

Cette Déclaration prévoit également la création de groupes de travaux ou des commissions parlementaires au niveau national qui s’occupent du dialogue interconfessionnel et interculturel, pour une coexistence pacifique, outre l’intégration sociale et la facilitation de la coopération entre ces groupes ou commissions.

S’exprimant à cette occasion, le secrétaire général de l’UIP, Martin Chungong a exprimé sa gratitude à SM le Roi Mohammed VI, notant que ce conclave, qui se tient pour sa première fois dans la Cité ocre, s’est distingué à tous les niveaux et que tout le dispositif mis en place par les autorités marocaines a été “splendide”.

Et au secrétaire général de faire remarquer que les travaux de la Conférence ont permis de braquer les projecteurs sur nombre de sujets relatifs à l’égalité, aux droits de l’Homme, à la dignité et à la liberté d’exercer sa religion, mettant en avant la nécessité de promouvoir l’éducation et l’enseignement, comme bases qui permettront aux générations futures de mieux comprendre, respecter et accepter autrui.

Organisé par l’UIP avec le parlement marocain, en partenariat avec “Religions for Peace” et avec le soutien de l’Alliance des civilisations de l’ONU et de la Rabita Mohammadia des Ouléma, ce conclave a connu la participation de parlementaires, de chefs religieux, de représentants de la société civile qui ont engagé un dialogue constructif et échangé sur les meilleures pratiques pour résoudre les principaux problèmes entravant la coexistence durable.

Cette conférence internationale, initiée sous le thème “dialogue interconfessionnel : collaborer pour notre avenir commun”, reflète les rôles importants et multiples joués par l’institution législative nationale, qui s’inspire de l’histoire millénaire du Royaume, riche en épisodes phares et exemples forts de tolérance religieuse et de coexistence.

MAP


Ajoutez votre commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Conditions de publication : Les commentaires ne doivent pas être à caractère diffamatoire ou dénigrant à l'égard de l'auteur, des personnes, des sacralités, des religions ou de Dieu. Ils ne doivent pas non plus comporter des insultes ou des propos incitant à la haine et à la discrimination.