Seize personnes ont trouvé la mort mercredi soir après une fuite de gaz dans un bidonville à l’est de Johannesburg, ont annoncé jeudi les autorités sud-africaines, révisant à la baisse le précédant bilant qui faisait état de 24 morts.
“Seize morts est le nombre vérifié”, a déclaré le Premier ministre de la province de Gauteng, Panyaza Lesufi, notant que des enquêtes étaient en cours pour déterminer les causes de ce drame.
Le porte-parole des services d’urgence, William Ntladi, a fait savoir qu’il s’agit de huit hommes, cinq femmes et trois enfants.
“L’intervention des ambulanciers a permis de réanimer d’autres personnes qui ont été emmenées à l’hôpital”, a-t-il poursuivi.
Parmi les blessés, “quatre sont hospitalisés dans un état critique, onze sont stables” et le dernier, un mineur, “est désormais pleinement conscient”, a-t-il précisé.
La veille, M. Ntladi a noté que “les équipes de secours ont établi, à leur arrivée, qu’il s’agissait d’une fuite d’une bouteille de gaz qui se trouvait dans l’un des chantiers du quartier informel de Boksburg”, signalant que ce drame pourrait être lié à l’exploitation minière illégale dans la région.
Le bidonville de Boksburg se situe près d’une ancienne mine abandonnée où des mineurs illégaux, surnommés “zama zamas”, viennent extraire des minerais.
L’exploitation minière illégale constitue une préoccupation majeure pour le gouvernement sud-africain. Fin juin, 31 mineurs clandestins présumés ont été retrouvés morts dans une mine désaffectée d’Afrique du Sud, située dans la ville de Welkom (330 km de Pretoria).
MAP
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