Suspension des réseaux sociaux: Macron veut abattre tout ce qui le menace (Journaliste français)

Publié il y a 1 an

Le journaliste et écrivain français, Jacques-Marie Bourget, a mis en avant les véritables motivations de la proposition du président Français Emmanuel Macron de limiter, voire de couper l’accès aux réseaux sociaux lors des épisodes de violences urbaines. Une pratique réservée jusqu’à présent aux régimes autoritaires.

“Emmanuel Macron est au bout d’un système, c’est à dire qu’il est enfermé dans un château fort avec des policiers, ses amis, ses banquiers et que tout ce qui menace, il faut essayer de le couper et de l’abattre”, a relevé M. Bourget, chevalier de l’ordre national de la Légion d’honneur, qui était l’invité de l’émission radiophonique “Zone de contact”, diffusée lundi par l’agence d’information multimédia “Sputnik”.

Présentant un état des lieux de plus en plus inquiétant des libertés dans l’Hexagone, à quelques jours de la célébration du 14 juillet, le journaliste a estimé que “la liberté, c’est devenu en France la possibilité de dénoncer, d’injurier, de protester, d’organiser des boycotts. C’est ça, la liberté. Mais la libre parole, il n’en est pas question”.

“On assiste tranquillement à la mort des libertés”, a-t-il constaté, ajoutant que le pouvoir essaie de “taper, de frapper et de marginaliser les pauvres ou du moins les moins riches”.

Selon la logique du pouvoir, il faut détruire le système social pour avoir d’un côté “les riches et les ultra riches” et de l’autre “une espèce de ghetto, une autre société”, a poursuivi le journaliste, notant que cette société était visible lors des dernières violences urbaines qui ont secoué la France, suite à la mort du jeune Nahel, 17 ans, tué par un tir d’un policier lors d’un contrôle routier à Nanterre (région parisienne).

De l’avis de M. Bourget, une telle stratégie ne peut marcher qu’avec l’aide de la police et cette dernière a maintenant “tous les droits” en France.

MAP