Tenue à Marrakech d’une Réunion ministérielle de Haut Niveau sur l’accélération du financement de l’émergence africaine avec la participation de 48 pays du Continent

Publié il y a 1 an

Une Réunion ministérielle de Haut Niveau sur l’accélération du financement de l’émergence africaine s’est tenue, jeudi à Marrakech, en marge des Assemblées annuelles du groupe de la Banque Mondiale et du Fonds Monétaire International.

Organisée à l’initiative du Royaume du Maroc, cette Réunion de Haut Niveau a vu la participation de 48 pays du Continent africain, représentés dans leur grande majorité, par des ministres.

Intervenant à cette occasion, la ministre de l’Economie et des Finances, Nadia Fettah, a souligné l’impératif d’accélérer la coopération et l’intégration africaines, qui relèvent d’un choix stratégique fondé sur une vision Royale éclairée du développement.

La ministre a aussi fait observer que la vision en matière de coopération panafricaine a été portée au plus haut sommet par Sa Majesté le Roi Mohammed VI.

Dans ce sillage, Mme Fettah a noté que le renforcement de la coopération économique s’est traduit par la multiplication des flux commerciaux et d’investissements entre le Royaume et le reste des pays d’Afrique, où le Maroc est devenu l’un des principaux investisseurs.

Elle a, par ailleurs, mis en avant la complexité de la question du financement des infrastructures, précisant que “les gaps de financement dans ce secteur en Afrique se situent entre 68 et 108 milliards de dollars par an”.

Pour remédier à cette problématique, la ministre a prôné une plus grande implication du secteur privé, appelant au renforcement de la coopération internationale et au recours à des financements innovants.

“En utilisant les partenariats public-privé de manière stratégique, les gouvernements peuvent dégager des ressources financières significatives tout en répondant aux besoins essentiels de la société”, a-t-elle dit.

Selon elle, le financement des infrastructures en Afrique est un défi, mais c’est aussi une opportunité. “En investissant dans nos infrastructures, nous investissons dans l’avenir de notre Continent, car cela stimulera la croissance économique, créera des emplois et améliorera la qualité de vie des citoyens”, a-t-elle insisté.

Ont pris part à cette Réunion, outre le Maroc, le Cap Vert, la République Démocratique du Congo, la Tanzanie, le Niger, l’Angola, le Burkina Faso, le Burundi, le Cameroun, la République Centrafricaine, les Comores, le Congo, Djibouti, l’Egypte, l’Ethiopie, le Gabon, le Ghana, la Guinée, la Guinée Bissau, la Guinée Equatoriale, le Lesotho, la Libye, Madagascar, le Malawi, Maurice, la Mauritanie, l’Ouganda, le Rwanda, Sao Tome et Principe, le Sénégal, la Sierra Leone, la Somalie, le Soudan, le Soudan du sud, le Tchad, le Togo, la Tunisie, la Zambie, le Zimbabwe, les Seychelles, l’Eswatini, l’Afrique du sud, le Liberia, le Bénin, la Côte d’Ivoire, le Mozambique, la Gambie et le Nigeria.

MAP

L'actu en continu