Le renforcement de la coopération énergétique entre le Maroc et le Royaume-Uni a été au centre des entretiens tenus, mercredi à Londres, entre la ministre de la Transition énergétique et du Développement durable, Leila Benali, et son homologue britannique, Claire Coutinho.
Avec la ministre britannique de la sécurité énergétique et de la neutralité carbone, Mme Benali a abordé l’avenir de la coopération énergétique et environnementale entre les deux pays et les moyens de renforcer leur coordination sur la question.
La réunion a été “très importante” puisqu’elle a permis d’évoquer le “Breakthrough Agenda”, une initiative coprésidée par les deux pays lors de la COP26 et qui devrait être à l’ordre du jour de la prochaine Conférence sur climat prévue à Dubaï, a indiqué Mme Benali dans une déclaration à la MAP.
Les équipes des deux pays se penchent sur cette initiative, en mettant l’accent sur le principal problème auquel tous les pays qui sont dans une démarche de neutralité carbone et de transition énergétique sont confrontés, à savoir le réseau et son financement, a-t-elle relevé.
“En tant que pays leaders en matière de stabilité et de transition énergétiques, il est important de montrer l’exemple”, a assuré Mme Benali.
Les échanges ont également porté sur la question de la localisation des industries de câblage et des industries de gestion des réseaux électriques, puisque comme l’a révélé une étude de l’Agence internationale de l’Énergie (AIE), le monde est appelé à construire, d’ici 2040, un réseau équivalent à ce qui a été réalisé au cours des 100 dernières années, a-t-elle expliqué.
La question de l’hydrogène a aussi été à l’ordre du jour, d’autant que le Royaume-Uni base sa nouvelle stratégie énergétique sur des partenariats avec des pays sérieux et fiables, et le Maroc dispose d’un potentiel indéniable en termes d’électricité verte compétitive, mais aussi d’accès aux infrastructures, leur planification et leur mutualisation, a détaillé Mme Benali.
Par ailleurs, la ministre marocaine a tenu une série de réunions, en marge de sa participation à l’Energy Intelligence Forum (17-19 octobre), qui ont principalement porté sur le financement de la transition énergétique et du développement durable.
MAP