Casablanca peut s’ériger en plateforme importante d’animation et de production cinématographique

Publié il y a 10 mois

La capitale économique du Royaume est dotée de potentiels pour s’étiger en une plateforme importante d’animation et de production cinématographique tant au niveau national qu’arabe et international, a estimé Abdelhak Mabchour, directeur du festival Sidi Othman du cinéma marocain.

Dans un entretien à la MAP axé sur le rôle des festival dans la promotion de l’animation culturelle et le développement local de Casablanca, M. Mabchour a souligné que la capitale économique regorge de compétences et de talents artistiques dans le domaine technique de production et de réalisation, outre sa place comme pépinière garantissant la continuité et l’échange entre les générations.

M. Mabchour, également secrétaire général de la Fédération nationale des ciné-clubs au Maroc, a relevé que plusieurs oeuvres télévisées et cinématographiques sont tournées à Casablanca et ses environs Benslimane, Settat, El Jadida et autres espaces prisés par les producteurs et réalisateurs.

Dans le même sens, le président du ciné-club de Sidi Othmane a expliqué qu’en tant qu’acteurs et amateurs de ce domaine, “nous aspirons toujours à inculquer la culture cinématographique à la population locale notamment à travers l’encouragement des jeunes à prendre part aux concours et compétitions organisés à l’occasion des festivals”, citant, à cet égard, l’organisation annuellement des concours de courts métrages au profit des jeunes dans le cadre du festival de Sidi Othmane du cinéma marocain étant donné que les jeunes sont les piliers de la créativité tant au niveau du théâtre et du cinéma qu’au niveau de la production télévisée et autres.

Revenant sur la valeur ajoutée des festivals de cinéma à Casablanca, il a noté que ces événements contribuent à la promotion de l’animation culturelle et artistique dans la capitale économique et ses environs et permettent aux cinéphiles de découvrir les nouveautés du cinéma marocain, outre l’encouragement de la créativité des jeunes.

Et de souligner que les festivals permettent aussi de combler le manque en termes de salles de cinéma, rappelant que dans les années 80 du siècle dernier, le nombre de salles de cinéma au Maroc s’élevait à 250, tandis qu’actuellement le pays n’en compte que 52.

Partant de ce constat, le rôle des festivals est crucial dans la mesure où ils contribuent à la diffusion de la culture cinématographique au niveau de la capitale économique, a-t-il affirmé.

S’agissant des objectifs du festival de Sidi Othmane du cinéma marocain, M. Mabchour a relevé qu’il s’agir en premier lieu d’inculquer la culture cinématographique à la population locale et de renforcer le rayonnement du festival.

A chaque édition, les organisateurs veillent à apporter des nouveautés pour enrichir l’expérience du festival de Sidi Othmane du cinéma marocain, précisant que 10 courts métrages seront en lice dans la compétition officielle de la 9è édition, prévue du 22 au 25 novembre.

Cette édition, baptisée du nom de l’artiste Hamid Zoughi, sera marquée par l’édition de la 4è et la 5è parties du livre “Figures du Maroc cinématographique”, a-t-il annoncé.

MAP