Mme Nezha Alaoui M’Hammd: Le Maroc, sous le leadership de SM le Roi, œuvre sans relâche pour le développement de l’Afrique

Publié il y a 1 an

Le Maroc, sous le leadership de SM le Roi Mohammed VI, œuvre sans relâche pour l’échange d’expériences et de bonnes pratiques liées aux programmes économiques et de développement, parallèlement au renforcement des systèmes financiers et bancaires d’un grand nombre de pays du continent africain, a souligné l’Ambassadeur du Royaume en Éthiopie et à Djibouti, Nezha Alaoui M’Hammdi.

Mme Alaoui M’Hammdi, “Senior Fellow” au “Policy Center for the New South” qui intervenait lors d’un séminaire de haut niveau, vendredi à Addis-Abeba, sur l’«engagement du secteur privé, inclusion des PME et développement des chaînes de valeur régionales dans le cadre de la ZLECAf», a relevé que ces actions du Maroc ont permis d’augmenter la valeur totale du commerce bilatéral du Royaume avec les pays africains de 9,5 pc en moyenne annuelle.

Le Maroc œuvre également à travers le Groupe OCP au développement d’une chaîne de valeur continentale avancée qui permettra à l’Afrique, d’ici quelques années, d’avoir un accès juste et équitable à des quantités suffisantes d’engrais, en adoptant une vision claire pour mettre en œuvre des projets qui changeront l’apparence agricole du continent et amélioreront sa sécurité alimentaire, a précisé Mme Alaoui M’Hammdi.

La “Senior Fellow” au “Policy Center for the New South” a cité, entre autres, exemples importants le travail visant à établir une plate-forme industrielle pour la production d’engrais en Éthiopie, d’un coût de 3,7 milliards de dollars et d’une capacité de production d’environ 2,5 millions de tonnes par an d’engrais destinés à la population locale et marchés d’exportation, en plus de l’ouverture d’une usine au Ghana, qui sera dédiée à la fabrication d’engrais, et d’une deuxième usine au Nigeria, qui sera dédiée à la fabrication d’ammoniac utilisé dans la fertilisation agricole.

La diplomate marocaine a également cité le projet du gazoduc Maroc-Nigeria qui constitue une initiative ambitieuse visant à valoriser les capacités des ressources africaines, à remodeler la carte énergétique régionale, à améliorer les capacités logistiques et compétitives du gaz africain et à renforcer sa position sur le marché européen.

Toutes ces initiatives sont une expression du ferme attachement du Maroc aux principes de la coopération Sud-Sud, de solidarité et de synergie entre les pays du continent africain, a réitéré Mme Alaoui M’Hammdi.

Revenant sur la contribution et l’engagement du secteur privé, La “Senior Fellow” au “Policy Center for the New South” a relevé qu’il convient de mentionner que la stratégie du secteur privé de la ZLECAf vise à avoir un impact en s’engageant avec les parties prenantes des secteurs privé et public, et de tous les coins du continent, pour garantir une approche inclusive de sa mise en œuvre.

Afin que le continent réduise sa vulnérabilité aux chocs extérieurs et améliore ses performances commerciales et économiques, des chaînes de valeur régionales sont développées dans le cadre de la ZLECAf, dans le cadre de la stratégie d’engagement du secteur privé de la ZLECAf, pour offrir aux pays africains la possibilité d’utiliser les avantages régionaux en vue de stimuler la compétitivité, diversifier l’approvisionnement en produits et l’exportation de produits à plus forte valeur ajoutée, a-t-elle soutenu.

La stratégie se concentre sur quatre secteurs ou chaînes de valeur prioritaires, à savoir l’agroalimentaire, l’automobile, les produits pharmaceutiques, ainsi que le transport et la logistique, sur la base du potentiel de substitution des importations et des capacités de production existantes sur le continent, précise Mme Alaoui M’Hammdi.

Ce séminaire de haut niveau organisé par le “Policy Centre for the New South”, en coopération avec le Centre européen de gestion des politiques de développement (ECDPM), le Centre africain pour la transformation économique (ACET) et l’Institut d’étude de sécurité (ISS), a été marqué par la participation d’éminents experts, des diplomates, universitaires et plusieurs personnalités.

MAP