Le détenu (R.C), incarcéré de son vivant à la prison locale d’Aïn Sbaâ 1, s’est suicidé par pendaison à l’intérieur de sa chambre en utilisant la couverture de son lit, a indiqué la Délégation générale à l’administration pénitentiaire et à la réinsertion (DGAPR).
Dans une mise au point en réponse aux allégations de l’épouse dudit détenu en relation avec les circonstances de son décès et sa demande d’ouvrir une enquête, la DGAPR a précisé que l’administration de la prison, dès qu’elle a pris connaissance du suicide, a informé les autorités judiciaires compétentes, a reçu la mère du défunt et l’a informée de l’incident tout en lui présentant ses condoléances.
Le détenu souffrait de son vivant de troubles mentaux graves ayant entraîné des comportements violents et agressifs, contre sa propre personne et à l’encontre des fonctionnaires et des membres de sa famille, obligeant ainsi l’administration de l’établissement à le soumettre à un suivi psychologique une fois placé en détention, précise la mise au point, notant qu’il avait déjà bénéficié d’un suivi psychologique à l’hôpital Ibn Rochd avec prescription des médicaments appropriés.
S’agissant des allégations de son épouse concernant la présence de traces sur sa dépouille après son décès, la DGAPR a assuré qu’il s’agit de traces qui se trouvaient sur le corps dudit prisonnier à son arrivée à l’établissement, tel que consigné dans son dossier, faisant savoir qu’il s’agit d’une déformation de la peau au niveau de la main droite et d’un hématome au niveau de la partie gauche du visage.
MAP