L’UNICEF met en garde contre les effets de la crise climatique sur les enfants africains

Publié il y a 7 mois

Le Fonds des Nations Unies pour l’enfance (UNICEF) a mis en garde, lundi, contre les effets de la crise climatique sur les enfants et les communautés vulnérables en Afrique.

Dans un communiqué, la directrice régionale de l’UNICEF pour l’Afrique de l’Est et australe Eva Kadilli souligne que les chocs climatiques ont affecté les éléments dont les enfants ont besoin pour survivre et s’épanouir, notamment l’eau potable, la nourriture, les abris, l’apprentissage et la sécurité.

Environ 45 millions d’enfants vivent des crises multiples et souvent simultanées, intensifiées par le changement climatique, y compris les épidémies de choléra, la malnutrition, la sécheresse et les inondations, indique le communiqué.

Mettant l’accent sur l’impact des fermetures des écoles sur le progrès en matière d’éducation, l’UNICEF explique que les communautés qui dépendent de l’agriculture sont confrontées à des pertes de récoltes, ce qui entraîne la malnutrition des enfants ou les oblige à travailler.

Ces conditions déjà difficiles ont été accentuées par le phénomène El Nino, qui a aggravé les schémas climatiques régionaux, provoquant des conditions sèches et des précipitations irrégulières, affectant la production agricole et aggravant les épidémies, déplore la même source.

En réponse au changement climatique et à d’autres crises dans la région, l’UNICEF s’assure que les enfants souffrant de malnutrition aiguë, ainsi que les femmes enceintes et celles qui allaitent, bénéficient de services de traitement, indique le communiqué, faisant savoir que les enfants des zones affectées bénéficient d’interventions préventives telles que des aliments riches en nutriments et des suppléments en micronutriments, des conseils et des transferts d’argent.

En outre, des systèmes éducatifs adaptés aux chocs sont mis en place par l’agence onusienne, assure-t-on de même source, expliquant que ces systèmes sont capables de garantir la continuité de l’apprentissage pendant et après les crises.

Appelant à accorder la priorité aux investissements dans l’adaptation et l’atténuation, la directrice régionale de l’UNICEF a souligné l’urgence de prendre des mesures décisives pour permettre aux enfants africains de s’épanouir dans les années à venir.

MAP