La direction de la prison locale de Tan-Tan a rejeté les allégations d’un détenu, les qualifiant de “dénonciation calomnieuse” et de “tentative de faire pression sur la direction de l’établissement pour obtenir des privilèges illégaux”.
Dans une mise au point rendue publique mercredi en réaction à un article publié sur un site électronique, prétendant qu'”un détenu ait entamé une grève de la faim après avoir subi de mauvais traitements et du chantage de la part d’un fonctionnaire pour obtenir un pot-de-vin”, la direction de la prison a fait savoir que “le détenu en question n’a présenté à l’administration de l’établissement aucun avis de grève de la faim”, soulignant que sa “dénonciation calomnieuse n’est qu’une tentative de faire pression sur l’administration de l’établissement afin d’obtenir des privilèges illégaux”.
Selon la même source, le détenu en question avait déjà été surpris par le fonctionnaire responsable du pavillon dans une situation contraire au règlement intérieur de l’établissement, suite à quoi il a été décidé de le transférer vers une autre cellule. N’ayant pas accepté cette mesure, l’intéressé a aussitôt proféré des menaces à l’encontre du fonctionnaire, l’accusant de “corruption” et de “maltraitance”.
La direction du pénitencier affirme que toutes les plaintes qui lui parviennent des détenus ou de leurs familles font l’objet d’enquêtes, et qu’elle adhère pleinement à la démarche adoptée par la Délégation Générale de l’Administration Pénitentiaire et de la Réinsertion visant à préserver la dignité des pensionnaires des établissements pénitentiaires et à leur permettre de jouir de tous leurs droits garantis par la loi.
MAP