Le SIAM, un show incontournable sur l’échiquier agricole mondial

Publié il y a 7 mois

Le Salon International de l’Agriculture au Maroc (SIAM), qui souffle ce lundi sa 16ème bougie, constitue un show international hors pair, confirmant à chaque nouvelle édition la position du Maroc de leader régional et sa compétitivité sur les principaux marchés de l’agro-industrie.

Cet évènement d’envergure internationale, placé cette année sous le thème “Climat et agriculture : Pour des systèmes de production durables et résilients”, contribue amplement depuis sa création aux multiples évolutions et réalisations de l’agriculture marocaine.

Le SIAM, une volonté royale inébranlable de moderniser l’agriculture nationale

Au-delà de sa portée historique, cet événement est considéré comme un signal fort de la part de SM le Roi Mohammed VI pour promouvoir le secteur agricole et le moderniser.

Organisée sous le haut patronage de Sa Majesté le Roi, cette grand-messe vise également à donner une forte dynamique au rôle des régions dans la valorisation de leurs atouts pour attirer les investissements nécessaires au développement.

Les défis que le Maroc se doit de relever et les enjeux imposés par le contexte de la mondialisation, exigent la refonte de ses orientations et de ses choix notamment par la mise à niveau du secteur agricole et son intégration dans son environnement économique national et international.

En s’inscrivant dans la ligne droite de la vision royale pour une agriculture intégrée et résiliente dans un contexte de rareté des précipitations, de pénurie d’eau et de changements climatiques, le Salon constitue une plateforme d’échange et de suivi adaptée à l’accompagnement des partenaires du Royaume dans le co-développement de projets liés à l’agrobusiness, selon une démarche durable et respectueuse des hommes, des sols et de la biodiversité.

Le SIAM, grand-messe de l’agriculture marocaine et africaine

Au fil des éditions, le SIAM a su innover, se développer et accroître sa notoriété auprès des professionnels de l’agro-alimentaire, confortant ainsi son statut de rendez-vous incontournable auprès du grand public et des acteurs de la chaîne de valeur agricole.

Cet événement, qui s’est définitivement ancré dans le calendrier national, offre aujourd’hui aux opérateurs du secteur une plateforme de communication, de rencontres et d’échanges, un espace de networking, d’interconnexions et d’outils de benchmarking.

D’après le ministre de l’Agriculture, de la Pêche maritime, du Développement rural et des Eaux et Forêts, Mohammed Sadiki, le 16ème SIAM constitue une plateforme d’échange et d’action pour des systèmes de production durables et résilients dans un contexte marqué par les changements climatiques.

Dans des récentes déclarations, il a affirmé que ce Salon se positionne désormais comme un espace unique d’échange et de communication autour de la vision et la stratégie de développement agricole du Royaume de même qu’il offre une occasion idoine de rencontres avec les différents partenaires, aussi bien nationaux qu’internationaux.

Côté organisation, les chiffres récoltés pendant 16 ans sont éloquents et confirment l’impact, très positif, du Salon ainsi que l’adhésion réelle des exposants et du public, dont le nombre augmente graduellement d’une année à l’autre.

Avec un taux de fidélisation très significatif des exposants et une augmentation conséquente de la participation du pôle international avec près de 70 pays présents et plus de 1.500 exposants, le salon contribue au rayonnement de l’agriculture et de l’industrie agro-alimentaire nationale tant au niveau régional qu’auprès des partenaires continentaux et internationaux du Royaume.

Aujourd’hui, pour sa 16ème édition, le SIAM, référence africaine et internationale dans son domaine contribue à établir un véritable carrefour industriel et économique entre l’Europe et l’Afrique.

Pour les organisateurs, cette manifestation est une occasion de créer un espace prometteur pouvant constituer une sorte de plate-forme pour une politique agricole efficiente basée sur l’encouragement des investissements dans le domaine agricole, la mobilisation rationnelle des potentialités et des facteurs de production afin de faire face au défi de la croissance démographique que connaît le Maroc et aux défis imposés par la mondialisation.

L’objectif est d’accompagner une politique agricole capable de préserver les acquis du Maroc en matière de réalisations et d’équipements et qui soit fondée sur une exploitation idéale des spécificités du sol de chaque région afin d’améliorer la productivité dans les secteurs de l’agriculture et de l’industrie alimentaire les plus adaptés à ses potentialités et à ses ressources naturelles.

Du PMA à “Génération Green”, la success-story d’une vision perspicace

En soixante ans, l’agriculture marocaine, colonne vertébrale de l’économie, a fait des progrès remarquables qui ont concerné pratiquement toutes les productions, animales comme végétales ainsi que la structuration des filières.

Depuis le déploiement de la première stratégie agricole au Maroc le “Plan Maroc Vert/PMA” (2008/2018), le PIB agricole et les exportations agricoles ont doublé, engendrant des effets positifs sur les revenus des exploitants, l’investissement et la balance commerciale.

Cette dynamique a également contribué à la croissance économique nationale puisque la contribution de l’agriculture aux points de croissance du PIB, est passée de 7% durant la décennie 1998-2008 à 17% durant la décennie 2008-2018. Le secteur agricole a ainsi réussi son pari de jouer un rôle moteur de la dynamique nationale.

Vient ensuite la stratégie “Génération Green 2020-2030”, lancée le 13 février 2020 par Sa Majesté le Roi Mohammed VI, pour le développement du secteur agricole en vue de l’inscrire dans une dynamique de renouveau fondée sur une vision ambitieuse et partagée, à même de contribuer au développement économique et social voulue par le Souverain.

Cette stratégie ambitieuse repose sur deux fondements, dont le premier donne la “Priorité à l’élément humain” et part du principe que l’essor de l’élément humain est une condition sine qua non de la poursuite de la modernisation du secteur et de la consolidation des acquis.

Le second fondement est celui de la “Pérennité du développement agricole” et vise à consolider les acquis du Plan Maroc Vert tout en faisant un saut qualitatif et technologique important.

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