Le gouvernement espagnol a rejeté, vendredi, toute “restriction” à l’activité de son consulat à Al-Qods et a demandé à Israël de revenir sur sa décision d’interdire les services fournis par sa représentation aux Palestiniens, en représaille à la reconnaissance par l’Espagne de l’État de Palestine.
“Ce matin, nous avons envoyé une note verbale au gouvernement israélien dans laquelle nous rejetons toute restriction à l’activité normale du consulat général d’Espagne à Jérusalem, car son statut est garanti par le droit international et par la Convention de Vienne”, a déclaré à la presse le ministre espagnol des Affaires étrangères, José Manuel Albares.
“Ce statut ne peut donc pas être changé unilatéralement par Israël (…). Nous avons donc demandé (à Israël) de revenir sur cette décision”, a-t-il ajouté.
Le ministère israélien des Affaires étrangères a ordonné, lundi, au consulat d’Espagne à Al-Qods de cesser ses services aux Palestiniens, à partir de samedi 1er juin, en riposte à la reconnaissance par Madrid de l’État de Palestine.
A compter de cette date, ce consulat sera “autorisé à délivrer des services consulaires aux résidents de la circonscription consulaire de Jérusalem uniquement, et (ne sera) pas autorisé à (…) exercer une activité consulaire à l’égard des résidents de l’Autorité palestinienne”, avait précisé la diplomatie israélienne.
L’Espagne a reconnu, mardi, l’État de Palestine, de façon coordonnée avec l’Irlande et la Norvège.
MAP
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