La Papouasie Nouvelle Guinée a souligné à New York le soutien international massif en faveur de l’initiative d’autonomie présentée par le Maroc pour clore définitivement le différend régional autour du Sahara.
S’exprimant lors de la session ordinaire du Comité des 24 de l’ONU (10-21 juin), le représentant de la Papouasie Nouvelle Guinée, Andrew Dopeke a indiqué que plus de 100 pays soutiennent le plan d’autonomie comme base crédible et de compromis afin de parvenir à une solution crédible et pacifique à ce conflit artificiel.
Cette initiative solide est en conformité avec les dispositions de la Charte des Nations Unies et les résolutions pertinentes du Conseil de sécurité et de l’Assemblée générale, a-t-il affirmé.
Il a également réitéré le soutien de son pays au processus politique mené sous l’égide du Secrétaire général de l’ONU et son Envoyé personnel, Staffan de Mistura, visant à parvenir à une solution politique durable, négociée et mutuellement acceptable à ce conflit artificiel, encourageant le Maroc, l’Algérie, la Mauritanie et le “polisario” à reprendre les tables rondes sous le même format, conformément à la résolution 2703 du Conseil de sécurité.
Le diplomate a, de même, mis en avant le plein respect par le Maroc du cessez-le-feu et sa coopération louable avec la MINURSO, exhortant les autres parties à faire de même.
Il s’est en outre félicité des efforts louables déployés par le Maroc en faveur du développement durable de ses provinces du Sud à travers des investissements en matière d’infrastructures, notant que cette dynamique améliore de manière positive les conditions de vie des populations locales.
Cette dynamique vertueuse a incité un grand nombre de pays et d’organisations régionales d’ouvrir des consulats généraux dans les villes de Laâyoune et Dakhla, a-t-il fait observer.
Le représentant de la Papouasie-Nouvelle-Guinée à l’ONU a, en outre, salué les efforts “positifs” déployés par le Maroc en vue de promouvoir les droits de l’Homme des populations des provinces du Sud.
Il a, par ailleurs, exprimé la préoccupation continue de son pays quant aux violations des droits fondamentaux des populations séquestrées dans les camps de Tindouf, notamment les femmes et les enfants, soulignant que ces violations doivent cesser.
Il a également appelé à permettre au Haut commissariat des Nations Unies pour les réfugiés de procéder à l’enregistrement et au recensement des populations des camps de Tindouf, dans le Sud-ouest de l’Algérie.
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