Le 17è congrès de l’APA, un nouveau départ dans la coopération entre les ministères publics africains (M. Daki)

Publié il y a 4 mois

Le 17è congrès de l’Association des Procureurs Africains (APA) constitue un nouveau départ dans la coopération entre les ministères publics africains, a indiqué, mercredi à Marrakech, le Procureur général du Roi près la Cour de Cassation, président du Ministère public, El Hassan Daki.

Ce 17è congrès de l’APA est l’occasion de renforcer les liens de communication, de raffermir les échanges et le partage des idées et des expériences entre les présidents des ministères publics africains, d’examiner une panoplie de points portant sur l’action des ministères publics, et de mettre l’accent sur les réalisations accomplies par l’APA lors de ce mandat, a ajouté M. Daki dans une déclaration à la presse au terme de l’Assemblée Générale de l’Association.

Ce conclave, a-t-il poursuivi, permet également d’asseoir les jalons d’une coopération renforcée entre les pays africains en vue de venir à bout des différentes facettes du crime.

Il s’agit également, a-t-il dit, d’un cadre idoine susceptible d’ouvrir de nouvelles perspectives de coopération, de promouvoir les formations continues et d’assurer le partage des expériences entre les pays africains.

Évoquant l’élection d’une nouvelle structure de gestion de l’APA, M. Daki a souligné que “nous espérons que cela imprimera un nouveau souffle à l’action des ministères publics à l’échelle du Continent”.

Pour sa part, le nouveau président de l’APA, le Kenyan Renson Ingonga, a fait part de sa forte volonté d’œuvrer sans relâche afin que l’Association aille de l’avant et atteigne des objectifs plus élevés.

Il a de même salué la mise en place d’un siège permanent de l’APA au Maroc, notant que cette décision devrait améliorer les services rendus par l’Association.

De son côté, le président sortant de l’APA, Mohamed Chaouki, a insisté sur l’importance de la coopération judiciaire entre les pays africains en vue de lutter contre les crimes transfrontaliers notamment la traite des êtres humains et la cybercriminalité.

L’APA offre un cadre légal à même de réunir les procureurs africains et d’assurer des formations au profit des ministères publics en Afrique, a indiqué M. Chaouki, ajoutant que les réunions de l’APA auront à coup sûr un impact positif sur la coopération panafricaine, non seulement dans le domaine judiciaire mais au-delà.

A rappeler que le Maroc a été élu à la tête du Secrétariat général de l’APA lors de l’Assemblée générale de cet organe africain, tenue ce mercredi à Marrakech.

Le Comité exécutif de l’APA a également approuvé la mise en place du siège permanent de l’Association au Maroc.

Par ailleurs, la présidence de l’APA a été confiée pour un mandat de deux ans renouvelable au Kenya qui succède ainsi à l’Égypte, alors que la trésorerie est revenue à la Zambie.

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