Les épreuves sportives des Jeux Olympiques de Paris, prévues du 26 juillet au 11 août prochain, vont se dérouler en pleine vague épidémique du Covid, portée par de nouveaux variants.
Selon “Le Figaro” de ce samedi, une nouvelle “vague” épidémique s’est propagée au mois de juin en France comme dans de nombreux autres pays, en parallèle de l’arrivée de nouveaux variants au sein de la grande famille Omicron, note le journal qui s’interroge avec les JO Paris 2024 faut-il craindre une reprise épidémique ?.
Ces nouveaux variants “parviennent plus facilement à déjouer nos barrières protectrices et donc à nous infecter”, d’après la même source qui cite des experts.
C’est dans ce contexte que des millions de touristes vont venir en région parisienne pour les JO, et se retrouver parfois parqués dans des endroits très denses, fait remarquer le journal.
“Les grands rassemblements avec d’importants brassages de population peuvent toujours entraîner des chaînes de transmission et des risques sanitaires”, pointe un épidémiologiste, cité par le journal.
Et ce, d’autant plus que “le Covid-19 ne se comporte pas comme la grippe, qui circule très peu quand il fait chaud”, a-t-il poursuivi.
Le SARS-CoV-2 fait d’ailleurs partie d’une liste de six virus (parmi une soixantaine) à surveiller en priorité dans les eaux usées pendant la compétition, recommandent des dizaines de scientifiques français dans une étude récente, relève-t-on.
“Nous sommes extrêmement vigilants”, a souligné, mercredi, la ministre des Sports et des Jeux olympiques et Paralympiques, Amélie Oudéa-Castéra, citée par le quotidien.
L’impact à l’hôpital est mesuré, et surtout incomparable avec les premières vagues, note, par ailleurs, le journal, précisant que le Covid-19 représentait à peine 1% des hospitalisations début juillet, contre plus de 15 % au printemps 2020 et autour de 3% fin décembre dernier
“Mais une infection peut nous secouer pendant plusieurs jours, obligeant parfois à rester se reposer au lit. Et, pour un sportif, à se retirer d’une compétition voire à dire adieu à ses rêves de médaille. Sans parler de la nécessité de reprendre l’activité en douceur et du risque de Covid long, pouvant priver de sport à haut niveau durant plusieurs années”, fait observer l’auteur de l’article.
Un pic de circulation virale dans les eaux usées a néanmoins eu lieu début juillet et on est désormais à trois semaines consécutives de baisse, d’après un rapport de “Santé publique France”, paru mercredi.
“Cela ne veut pas dire que la vague est terminée car il reste la moitié des contaminations pendant la phase descendante mais c’est le moment idéal, à condition que ce pic se confirme”, pointe l’épidémiologiste.
Et de souligner que le Covid-19 n’est pas la seule menace infectieuse pendant les JO.
“Plusieurs autres maladies, comme la rougeole et la coqueluche, sont en forte recrudescence depuis plusieurs semaines. C’est pour cette raison que le masque chirurgical sera obligatoire ces prochaines semaines pour les patients, les professionnels et les accompagnants aux urgences de l’Assistance publique – Hôpitaux de Paris”, précise-t-on.
MAP