Les Jeux paralympiques d’été de Paris 2024, qui se tiendront du 28 août au 8 septembre dans la capitale française, “seront les plus spectaculaires de l’histoire”, a affirmé le président du Comité international paralympique (IPC), Andrew Parsons, dans un entretien au journal Le Monde daté de samedi.
Andrew Parsons, qui mise sur l’élan populaire des épreuves olympiques de Paris 2024, a assuré que “la fête n’est pas finie”, espérant vivre avec les jeux paralympiques la même “parenthèse enchantée” que celle observée pendant la quinzaine olympique qui a pris fin dimanche.
Il table sur ces jeux pour capter particulièrement l’intérêt des jeunes, l’une des priorités de l’IPC pour “changer le regard des gens sur le handicap”, d’où l’intérêt accordé, selon lui, aux médias sociaux, outre le soutien d’initiatives telles que les Semaines olympiques et paralympiques organisées ces dernières années en France, en prévision des JOP de Paris 2024.
“Le mouvement paralympique, c’est du sport de haute performance, mais pas seulement. Il s’agit aussi de changer le regard des gens sur le handicap, c’est fondamental. Nous voulons sensibiliser les publics jeunes pour qu’ils adoptent une approche plus inclusive”, a-t-il souligné.
M. Parsons souhaite pouvoir retenir deux choses à l’issue de ces jeux : “des sports et des sites incroyables, dans une atmosphère incroyable ; mais aussi que, dans les années à venir, on se rende compte que le fait d’organiser les Jeux, ici, en France, a contribué à améliorer la société, à la rendre plus inclusive”.
Quelque 4.400 athlètes prendront part aux Jeux paralympiques de Paris (du 28 août au 8 septembre), contre 10.500 aux Jeux olympiques (JO). Les inscriptions ne sont pas encore closes, selon le responsable de l’IPC qui évoque 160 à 170 comités nationaux qui devraient être représentées, contre 206 aux JO, en plus de la participation d’une équipe paralympique des réfugiés.
MAP
Conditions de publication : Les commentaires ne doivent pas être à caractère diffamatoire ou dénigrant à l'égard de l'auteur, des personnes, des sacralités, des religions ou de Dieu. Ils ne doivent pas non plus comporter des insultes ou des propos incitant à la haine et à la discrimination.