La Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC) s’est dotée d’un Centre d’opérations humanitaires et d’urgence (SHOC), destiné à renforcer la préparation et la réponse aux catastrophes naturelles dans la région, a annoncé samedi le chef de l’État angolais et président en exercice du groupement, João Lourenço.
“Cette nouvelle structure sera chargée de coordonner les actions régionales face à des événements climatiques extrêmes tels que les sécheresses, les cyclones tropicaux, les inondations, les glissements de terrain, les incendies de forêt et l’élévation du niveau de la mer, dus au changement climatique”, a déclaré M. Lourenço à l’ouverture du 44ème Sommet de la SADC, tenu samedi dans la capitale zimbabwéenne, Harare.
Il a rappelé, à cet égard, qu’au cours des 12 derniers mois, la région a connu plusieurs catastrophes naturelles qui ont causé des pertes en vies humaines, des dommages aux infrastructures et aux biens, ainsi qu’une augmentation inquiétante de l’insécurité alimentaire.
“Dans ce contexte, un appel humanitaire a été lancé par les pays de la SADC pour mobiliser au moins 5,5 milliards de dollars pour compléter les ressources nationales des États membres touchés”, a-t-il poursuivi.
Déplorant que les montants mobilisés jusqu’à présent restent en deça des objectifs fixés, M. Lourenço a exhorté les partenaires nationaux et internationaux, ainsi que les opérateurs du secteur privé, à déployer des efforts supplémentaire, ạfin de fournir une assistance aux personnes touchées par la sécheresse provoquée par le phénomène El Niño.
Plusieurs pays d’Afrique australe ont été confrontés durant les derniers mois à une sécheresse sévère causée par El Niño, mettant en péril les récoltes agricoles et aggravant la pénurie d’eau et les délestages électriques.
La SADC est une organisation régionale fondée en 1980 et dont le siège est à Gaborone, au Botswana. Son objectif est de promouvoir le développement économique et la coopération en matière de politique et de sécurité dans les pays d’Afrique australe.
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