A Meknès, les bus de l’INDH offrent une nouvelle chance aux élèves des zones reculées

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A Meknès, les bus de l’INDH offrent une nouvelle chance aux élèves des zones reculées

Munis de leur nécessaire d’écoliers, les collégiens de douar Skhounate, à une dizaine de kilomètres de la commune rurale de M’haya (préfecture de Meknès), prennent docilement le chemin de l’école. Jadis long et périlleux, ce trajet est désormais l’affaire d’une vingtaine de minutes à bord de bus de transport scolaire, mis à leur disposition grâce à l’intervention salvatrice de l’Initiative Nationale pour le Développement Humain (INDH).

Avec sept bus déployés au niveau de cette commune rurale, ce sont pas moins de 435 jeunes filles et garçons qui peuvent rejoindre facilement les bancs du collège et lycée de M’haya sans se soucier des aléas de la météo, des pentes raides insurmontables ou des distances rédhibitoires.

Pour Safae Kaddouri, de la division de l’Action sociale à la préfecture de Meknès, la rentrée scolaire 2024/2025 est l’occasion de mettre en lumière les efforts déployés par la préfecture de Meknès pour garantir la scolarisation de tous, à travers ses différentes interventions, en particulier dans le domaine du transport scolaire.

“Un parc automobile de 82 bus de transport scolaire a été constitué au niveau de la préfecture de Meknès pour répondre aux besoins de l’ensemble des collectivités territoriales à caractère rural en faveur de plus 6.400 élèves avec une enveloppe budgétaire d’environ 30 millions de dirhams (MDH)”, a fait savoir Mme Kaddouri dans une déclaration à la MAP.

La responsable de la DAS s’est félicitée des résultats concrets obtenus grâce à cette intervention de l’INDH en application des hautes orientations royales, constatant une hausse des taux de scolarisation, une baisse du décrochage scolaire et une amélioration des résultats des élèves issus du monde rural.

Pour Mme Kaddouri, ces résultats sont également le fruit de la conjugaison des efforts des nombreux intervenants, à savoir le Conseil préfectoral de Meknès, les conseils des collectivités territoriales, le ministère de l’Education nationale, du Préscolaire et des Sports et des associations de la société civile qui se chargent de la gestion des bus scolaires.

L’Association de développement du transport scolaire à la commune de M’haya au lycée Lahcen Ben Mohamed Ben Mbarek fait partie de ces acteurs de la société civile qui contribuent quotidiennement aux efforts visant à mettre fin à l’abandon scolaire dans le monde rural.

Pour le trésorier de l’association, Nabil Ourahou, depuis le lancement du transport scolaire en 2011 au niveau de la commune rurale de M’haya grâce à l’INDH, la donne a radicalement changé pour les élèves des douars environnants.

“Nous sommes passés d’un taux de scolarisation des filles de 0% en 2010 au douars avoisinant à quelque 435 bénéficiaires, dont des garçons, aujourd’hui”, s’est-il réjoui.

Pour M. Ourahou, l’impact des bus scolaires sur les élèves du collège et lycée de Lahcen Ben Mohamed Ben Mbarek en fait un levier pour le développement de la scolarisation dans le monde rural.

L’amélioration de l’environnement scolaire et des conditions de scolarisation s’inscrit dans le cadre du programme 4 de l’INDH d’impulsion du capital humain des générations montantes, particulièrement l’axe 3 de ce programme relatif à “l’appui scolaire et la lutte contre le décrochage”.

Dans le cadre de ce programme, l’INDH s’emploie à élargir l’offre en transport scolaire en s’appuyant sur la carte des besoins élaboré par les Académies Régionales d’Education et de Formation, tout en identifiant les associations provinciales qui vont assurer la gestion des ressources humaines, le fonctionnement et la maintenance du parc automobile.

MAP


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