Le coup d’envoi de la 13è édition du Festival international maghrébin du film d’Oujda, placée sous le Haut Patronage de SM le Roi Mohammed VI, a été donné, mardi soir au Théâtre Mohammed VI, sous le thème «Le cinéma entre la citoyenneté et l’appartenance humaine».
Lors de la cérémonie d’ouverture de cet événement organisé par l’Association Ciné-Maghreb, et en présence notamment du Wali de la région de l’Oriental, gouverneur de la préfecture d’Oujda-Angad, Khatib El Hebil, d’élus et de responsables, un hommage a été rendu à l’invité d’honneur de cette édition, la France, aux côtés de plusieurs personnalités du monde du cinéma, dont le réalisateur mauritanien Abderrahmane Sissako, l’actrice égyptienne Sahar El-Saigh, l’actrice, chanteuse et productrice marocaine Sahar Seddiki, et le réalisateur de documentaires pour les chaînes d’Al Jazeera, originaire de la région de l’Oriental, Mohammed Belhaj.
Intervenant à cette occasion, M. El Hebil a mis en avant le rôle que peut jouer le cinéma dans le développement économique, social et culturel, notamment dans la ville d’Oujda, en sus de la capacité de diffusion au sein de la société des valeurs de citoyenneté, du sentiment d’appartenance humaine et de la fierté de l’identité culturelle marocaine, et ce à travers l’organisation de tels festivals internationaux, soulignant l’importance de la sélection de films significatifs dans la programmation d’un festival.
Le wali de la région de l’Oriental a relevé que ce festival est non seulement un pont de communication entre les cultures et les peuples, mais il favorise également l’échange des expériences humaines par des méthodes artistiques, loin de toutes les différences naturelles entre les êtres humains.
De son côté, le président de l’Association Ciné-Maghreb, Khalid Sli, a noté que cette édition constitue une véritable occasion pour célébrer l’art du cinéma, qui jouit d’une grande popularité dans les quatre coins du monde, ajoutant que cette popularité a fait du septième art un moyen de consolider les valeurs de citoyenneté et d’appartenance humaine.
Il a ajouté, dans une déclaration à la MAP, que ce festival aspire à mettre en valeur et à diffuser la culture artistique et cinématographique qui est un outil efficace de consolidation des valeurs nobles et de l’esprit d’appartenance humaine à la civilisation ancestrale du Maroc, et à affirmer la place de la ville d’Oujda dans le domaine cinématographique.
Quant à l’acteur et réalisateur marocain, Driss Roukhe, il a estimé que ce festival a prouvé qu’il a la capacité de se pérenniser et de se diversifier, que ce soit au niveau des films projetés, de la sélection des films participants, ou encore au niveau des hommages et des rencontres, saluant dans ce sens l’hommage rendu par les organisateurs du festival au réalisateur mauritanien Abderrahmane Sissako, considéré comme l’un des piliers du cinéma africain et international.
Lors de cette édition, plus de 25 films seront projetés dans les compétitions officielles de longs et courts métrages, avec une sélection spéciale pour les enfants et des projections en plein air dans divers lieux emblématiques de la ville d’Oujda.
Le jury de la compétition des longs-métrages est présidé par le réalisateur marocain Driss Mrini, avec comme membres la scénariste, réalisatrice de documentaires et actrice espagnole Mercedes Ortega, le directeur du festival “Cinéalma”, le producteur et réalisateur français Charles Scibetta, l’écrivaine, conférencière et réalisatrice tunisienne Mirvet Medini Kamoun, ainsi que l’actrice congolaise VerónicaTshanda.
Quant au jury du court-métrage, il est présidé par l’acteur et réalisateur marocain Driss Roukhe, avec comme membres l’actrice française Fanny Bastien, le producteur et réalisateur mauritanien Mohammed Mostapha Al Bane, et la directrice du festival «Regards de femmes», la tunisienne Manel Suissi.
Le festival proposera également une série d’ateliers, séminaires, tables rondes et Master classes, ainsi que des rencontres avec des célébrités et invités d’honneur.
Cette édition inclura par ailleurs une séance de dédicaces comprenant la signature du roman “fragments de scènes” du réalisateur Saâd Chraïbi, ’’Spectacle du texte, structure de la formation sémiotique dans le texte théâtral” de Benyounes Boucaib, et “Cinéma et l’esprit critique” du critique cinématographique Khalil Damoun.
Le festival vise à contribuer à la promotion de la scène artistique maghrébine et au renforcement des liens entre les peuples et les cultures, en plus de développer et de célébrer l’industrie cinématographique.
MAP
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