Présidentielle américaine: Donald Trump revendique la victoire, promet un «âge d’or» pour son pays

Publié il y a 2 semaines

Donald Trump a revendiqué mercredi la victoire aux élections présidentielles américaines face à sa rivale démocrate, Kamala Harris, et promis d’inaugurer un “âge d’or” pour son pays.

Dans un discours devant ses partisans à West Palm Beach en Floride, Trump s’est félicité d’une victoire pour la liberté et la démocratie et d’une «opportunité magnifique de rendre à l’Amérique sa grandeur».

“L’Amérique nous a investi d’un mandat sans précédent”, s’est réjoui le républicain de 78 ans, qui a revendiqué “une victoire politique jamais vue” aux Etats-Unis.

Les Américains doivent mettre derrière eux les divisions des quatre dernières années, a-t-il dit en référence au climat de division et de polarisation aux Etats-Unis qui s’est exacerbé tout au long de la campagne électorale.

Après avoir remporté de nombreux Etats, dont certains décisifs comme la Pennsylvanie, la Georgie et la Carline du Nord, M. Trump s’est adjugé, selon les résultats partiels, 267 grands électeurs, sur les 270 requis pour s’assurer le chemin de la Maison Blanche.

Il est aussi donné largement favori dans les autres Etats pivots du Michigan, du Nevada et du Wisconsin, avec une marge d’avance non-négligeable sur sa rivale, Kamala Harris, dans l’Arizona. Ces Etats totalisent 42 grands électeurs.

“Nous avons remporté une large victoire, avec 315 grands électeurs”, a déclaré M. Trump devant ses partisans, tout en se félicitant de la prise de contrôle du Sénat par les républicains tout comme de la Chambre des représentants.

“Je me battrai pour vous, pour votre famille et pour votre avenir”, a-t-il en outre promis, ajoutant: “je ne me reposerai pas tant que nous n’aurons pas bâti l’Amérique forte, sûre et prospère que nos enfants méritent et que vous méritez”.

Donald Trump s’est également félicité du bilan de son premier mandat (2016-2020), rappelant la robustesse de l’économie, l’abondance des emplois, mais également l’absence de guerres.

Pour retrouver la présidence américaine, il a fait campagne sur la base d’un programme électoral ancré dans l’idéologie de droite, basé dans un premier lieu sur le dossier sensible de l’immigration mais aussi sur le volet économique. Cet habile homme d’affaires de 78 ans a promis d’augmenter les droits de douanes afin d’encourager le «Made in America », et réduire les impôts et favoriser la création de l’emploi.

Le milliardaire new-yorkais a pu rallier à sa cause des personnalités influentes, qui ont sensiblement aidé à booster davantage sa popularité, à l’instar d’Elon Musk, propriétaire de Tesla et du réseau X, et Robert Kennedy Jr, neveu de l’ex-président assassiné, John Kennedy. Trump a su, par ailleurs, calibrer ses positions sur d’autres questions sensibles comme l’avortement.

En politique étrangère, il a, à plusieurs reprises, promis de mettre fin aux conflit russo-ukrainien et au Proche-orient, et d’opter pour la fermeté face à l’Iran et à la Chine.

MAP