Deux Masterclass sont organisées par l’association “Al Moubadara Attakafiya” au profit de jeunes apprentis dans les métiers du cinéma, dans le cadre de la 20è édition du Festival international Cinéma et Migrations, qui se poursuit jusqu’au 16 novembre à Agadir. Initiées en collaboration avec l’association “Yallah” d’Art et d’Action Culturelle, ces Masterclass, animées par les réalisateurs Said Khallaf et Driss Mrini, s’inscrivent dans le cadre de l’ouverture de l’association sur la société civile s’activant dans les milieux artistique et culturel.
Ces ateliers permettront ainsi à ces cinéphiles en herbe de s’imprégner des grandes et riches expériences dans le domaine de l’audiovisuel, en général, et du 7ème art en particulier. Dans des déclarations à la MAP, plusieurs jeunes ont fait part de leur grande joie de participer à ces Masterclass qui constituent, pour eux, des moments d’exception puisqu’ils leur permettent de rencontrer des professionnels du cinéma.
Ces Masterclass constituent aussi un espace d’échanges et de débats entre professionnels du cinéma et jeunes apprentis et passionnés du 7ème art, qui pourront beaucoup apprendre de la riche expérience des réalisateurs invités, tels que Said Khallaf et Driss Mrini.
Saïd Khallaf a entamé sa carrière dans l’industrie du film à Vancouver. En 2003, il joue sur scène et coécrit un certain nombre de pièces. En 2004, il intègre la Vancouver Film School et produit et réalise, pendant un an et demi, des émissions pour le Canadian Channel M.
Il réalise des films courts et des longs métrages, notamment La comédie (2017), Un mile dans mes chaussures (2016) qui a remporté le Prix Etalon de bronze au FESPACO 2017. Son dernier film sorti en 2024, “Ce qui s’est passé à Marrakech, Reste à Marrakech”, a été projeté dans le cadre du Festival.
Quant à Driss Mrini, il compte à son actif cinq longs métrages primés dans plusieurs festivals nationaux et étrangers, à savoir “Bamou” en 1983 portant sur la résistance marocaine, Larbi qui retrace la vie de “Larbi Ben Mbarek” et “Aida”, choisi pour représenter le Maroc dans la catégorie meilleur film étranger aux Oscars, en 2017, outre ses films “Lahnech” et “Mont Moussa”.
Son intérêt pour le patrimoine marocain s’est révélé par son travail de documentariste. Il a ainsi réalisé deux beaux livres, l’un en 1997 sur Salé, sa ville natale, et l’autre en 2011 sur la région du Souss et Agadir.
MAP