Le réseau ferré marocain, un catalyseur pour le développement de l’infrastructure nationale et africaine (Mme Sitail)

Publié il y a 4 heures

Le réseau ferré marocain est un catalyseur pour le développement de l’infrastructure nationale et africaine, a affirmé mardi soir, l’ambassadeure de Sa Majesté le Roi à Paris, Samira Sitail.

Mme Sitail, qui intervenait lors de la XVe Conférence des Ambassadeurs Africains de Paris, tenue sous le thème “les réseaux ferrés, infrastructures stratégiques d’avenir pour le développement de l’Afrique”, a souligné l’ambition du Royaume de renforcer son réseau ferroviaire, en particulier avec l’extension de la ligne TGV vers Marrakech, tout en mettant en relief le succès de la ligne à grande vitesse Tanger-Casablanca, inaugurée en 2018.

“Nous bâtissons des ponts lorsque nous construisons des voies ferrées, lorsque nous améliorons la connectivité sur notre continent”, a affirmé la diplomate, notant que les infrastructures ferroviaires jouent “un rôle stratégique” sur le continent, permettant de faciliter le commerce, de renforcer la mobilité urbaine et interurbaine, d’accélérer l’intégration régionale et concrétiser la zone de libre-échange continentale africaine.

Pour Mme Sitail, “l’impact va bien au-delà de la connectivité elle-même du transport puisqu’il s’agit de stimuler le développement économique, de générer des milliers d’emplois directs ou indirects, de participer au désenclavement de nombreuses régions reculées et de réduire les coûts et les impacts environnementaux”.

“Ces infrastructures, quand elles existent, attirent de l’investissement étranger dans des secteurs clés et renforcent l’insertion de l’Afrique dans les dynamiques internationales”, a poursuivi Mme Sitail lors de cette conférence tenue au Conseil supérieur du notariat à Paris.

Elle a, par ailleurs, indiqué que le Maroc, de par sa position géographique, son histoire, ses engagements, entend jouer “un rôle clé”, en développant, depuis l’accession de Sa Majesté le Roi Mohammed VI au Trône, une vision de coopération Sud-Sud, propre au continent africain, reposant sur la solidarité, le co-développement et l’afro-optimisme.

Lors de la Conférence modérée par Alfred Mignot, directeur-fondateur d’Africa Presse Paris, concepteur de l’événement, les ambassadeurs d’Egypte, de Mauritanie et d’Angola ont également mis en lumière les enjeux des réseaux ferrés en Afrique, “un continent vaste et en pleine mutation”.

Ces infrastructures considérées comme “un véritable moteur de la connectivité” permettent, d’après eux, de dynamiser la circulation des personnes et des biens entre les villes et les pays, et servir de locomotive de développement économique du continent africain.

MAP

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