La police métropolitaine de Londres (Met) a annoncé, dimanche, l’ouverture d’une enquête après “un accès non autorisé au système informatique de l’un de ses fournisseurs” et la violation de données de sécurité.
La société en question détenait les noms, les grades, les photos, les niveaux de vérification et les numéros de salaire des officiers et du personnel, a précisé la police dans un communiqué, ajoutant qu’elle avait également pris des “mesures de sécurité” supplémentaires et qu’elle s’efforçait de comprendre quelles données, le cas échéant, avaient été consultées.
L’association du personnel de la police a estimé que cette violation va susciter “de l’inquiétude et de la colère” chez les agents de l’ordre.
Un porte-parole de la Met n’a pas été en mesure de préciser la date de la violation ni le nombre de personnes concernées, mais il a ajouté que la société en question ne détenait pas d’informations personnelles telles que des adresses, des numéros de téléphone ou des données financières.
Les enquêteurs travaillent désormais avec l’entreprise pour voir s’il y a eu une quelconque faille dans la sécurité de ses données, a précisé la même source.
Cette violation survient quelques semaines seulement après que les services de police d’Irlande du Nord (PSNI) ont admis avoir publié par erreur des informations personnelles sur l’ensemble de leurs 10.000 employés.
Les forces de police ont déclaré que le nom de famille et l’initiale du prénom de tous les membres du personnel policier et civil, leur grade, leur lieu d’affectation et leur unité avaient été publiés en réponse à une demande de liberté d’information.
La police de Norfolk et Suffolk a ensuite annoncé qu’elle avait divulgué par erreur des informations concernant plus de 1.200 personnes, dont des victimes et des témoins d’actes criminels, également à la suite d’une demande de liberté d’information.
MAP
Conditions de publication : Les commentaires ne doivent pas être à caractère diffamatoire ou dénigrant à l'égard de l'auteur, des personnes, des sacralités, des religions ou de Dieu. Ils ne doivent pas non plus comporter des insultes ou des propos incitant à la haine et à la discrimination.