Les partis de l’opposition ont largement commenté l’interview télévisée du président français, Emmanuel Macron, diffusée, dimanche soir, fustigeant “le bricolage” et “le blablatage” du Chef de l’État.
Pour la députée Europe Ecologie Les Verts (EELV), Sandrine Rousseau, cet entretien, qui a porté sur des sujets relativement variés allant de l’inflation à l’immigration en passant par le retrait de la France du Niger, n’était que du “blabla”. “Bla. Bla. Bla”, a-t-elle lancé sur X (ex-Twitter) juste après l’interview.
L’élu de La France insoumise (LFI), Éric Coquerel, lui, a jugé que le chef de l’État avait confirmé son titre de “champion du baratin”. “A part, confirmer son titre de champion du baratin, à quoi a servi l’intervention d’Emmanuel Macron ce soir ?”, a écrit M. Coquerel sur X.
“Rétablissons quand même quelques vérités : Non, l’Europe n’est pas le continent qui fait le plus dans l’accueil des migrants. Non, la France ne ‘’prend pas sa part’’, vu le faible taux de réfugiés accueillis ces dernières années”, a-t-il ajouté.
En réaction aussi à la réponse d’Emmanuel Macron sur la crise migratoire (‘’on ne peut pas accueillir toute la misère du monde’’), son collègue, Thomas Portes, député de LFI, a condamné l’utilisation “des mêmes mots que les racistes”.
‘’On ne va pas accueillir toute la misère du monde. Cette phrase d’Emmanuel Macron est une honte absolue. Les mêmes mots que l’extrême-droite. Les mêmes mots que les racistes. Pendant que des gens meurent en Méditerranée, le nombre de millionnaires explose en France”, a-t-il noté sur X.
Les Républicains ont, de leur part, vivement réagi aux propos du chef de l’État concernant le projet de loi immigration de l’exécutif. “Nous n’aurons aucun compromis, dans la mesure où il y a un message de régularisation des clandestins”, a affirmé, dans une déclaration à la presse, Éric Ciotti, président du parti.
Fabien Roussel, secrétaire national du Parti communiste français (PCF) a, lui, fustigé, sur X, ce qu’il a qualifié de “bricolage”, appelant à des manifestations pour la hausse des salaires.
Le mot “bricolage” a aussi été utilisé par Sébastien Chenu, vice-président du Rassemblement national, (RN), qui a critiqué l’annonce d’une aide de 100 euros par voiture par année pour faire face à la flambée des prix du carburant.
“Emmanuel Macron ne fait que du bricolage, avec des dispositifs incompréhensibles et des petits bouts d’aides, sans aucune mesure pérenne pour le pouvoir d’achat”, a-t-il écrit sur X.
MAP
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