France : Le gouvernement démissionnaire reconduira le budget de 2024 pour éviter un Shut down

Maroc24 | Monde |  
France : Le gouvernement démissionnaire reconduira le budget de 2024 pour éviter un Shut down

Le Premier ministre français en affaires courantes, Gabriel Attal a décidé de reconduire les crédits de l’État de 2024 à l’identique pour 2025, à hauteur de 492 milliards d’euros.

Cette mesure a été expliquée par la volonté du locataire de Matignon sortant de laisser au prochain gouvernement « les moyens de présenter un budget dans les temps prévus par les lois organiques”, rapportent mercredi les médias.

Présentant mardi les grandes lignes de ce budget transitoire, M. Attal propose ainsi un gel des dépenses de l’État avec un budget 2025 “réversible” qui permettra d’éviter un shut down.

Le pays pourra ainsi se doter à la fois d’un budget en temps et en heure et qui permettra également au prochain gouvernement de faire ses propres choix sur la base de ce qui a été préparé et transmis aux ministères, expliquent les médias citant Matignon .

Après la trêve olympique et politique à laquelle avait appelé le Président de la République, Emmanuel Macron, à la veille des JO de Paris, pour garantir un bon déroulement des Jeux et un meilleur accueil des hôtes de la France, des consultations seront entamées vendredi avec l’Elysée en vue de la nomination d’un nouveau gouvernement qui aura comme première tâche de présenter le budget de 2025, qui, traditionnellement devait être déjà tranché à la mi-août pour un examen au Parlement le 1er octobre.

Le gouvernement devra également faire face à une procédure de déficit excessif enclenchée à son encontre par l’Union européenne. Il devra d’ici septembre envoyer ses réponses à Bruxelles pour redresser cette situation, sous peine de sanctions financières.

MAP


Ajoutez votre commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Conditions de publication : Les commentaires ne doivent pas être à caractère diffamatoire ou dénigrant à l'égard de l'auteur, des personnes, des sacralités, des religions ou de Dieu. Ils ne doivent pas non plus comporter des insultes ou des propos incitant à la haine et à la discrimination.